I. La révolution de l’information
Les technologies de l’information et
des communications (TIC) et le rythme rapide de l’innovation
et du changement sont en train de transformer nos sociétés,
nos pays, notre région et notre planète. Si l’on peut
constater l’omniprésence du commerce électronique et des
applications économiques des TIC, cette révolution de l’information
entraîne également des transformations profondes de nos
institutions démocratiques et sociales. Les technologies
nouvelles abattent les obstacles, élargissent le dialogue
et modifient la nature des relations entre le gouvernement,
le secteur privé et la société civile. Les possibilités
offertes par les systèmes numériques ont ouvert la porte
à de nouvelles formes d’engagement qui contraindront les
gouvernements à se réorganiser pour répondre aux besoins
des usagers/citoyens habilités et des collectivités.
Cette évolution des relations a des
répercussions sur le bien-être social et économique des
citoyens et sur leur capacité de renforcer les droits de la
personne et les libertés fondamentales et de les défendre.
Ces changements sont d’ailleurs inévitables. Il faudra
que les gouvernements de l’hémisphère trouvent des
moyens d’exploiter l’énorme potentiel des TIC et cela,
dans le respect des valeurs sociales. Le succès dans ce
domaine sera déterminé par notre capacité collective de
gérer efficacement les effets de la révolution de l’information,
de ménager un accès au savoir et de créer un
environnement favorable à la diffusion des bienfaits de la
nouvelle économie de réseau. Pour cela, il faudrait que
tous les citoyens, sans distinction d’âge, de sexe, de
race, de revenu, de niveau d’instruction, ou de capacité,
puissent participer à des réseaux d’information et
utiliser le mécanismes des TIC pour poursuivre les efforts
actuels visant l’élimination des disparités et la
promotion du développement et de l’intégration dans l’hémisphère.
Notre région se caractérise par une
grande diversité : nous parlons des langues
différentes; sur le plan du développement démocratique et
social, les niveaux varient; les conditions économiques
diffèrent dans toutes les Amériques et, sur le plan
national, le niveau des capacités techniques offre à la
fois des possibilités importantes à exploiter et des
défis sérieux à relever. À cause de ces contrastes
marqués, l’écart numérique « se creuse » -
écart des connaissances qui pourrait exacerber d’autres
facteurs d’inégalité aux Amériques. En dépit de ces
différences, notre région a pris l’engagement collectif
d’adopter un ensemble de valeurs communes et est
absolument déterminée à ce qu’un avenir prospère soit
le lot de tous ses membres.
Au Premier Sommet des Amériques à Miami
(1994), puis, de nouveau, au Second Sommet à Santiago
(1998), les chefs d’État et les gouvernements des pays
démocratiques de la région ont accepté l’obligation de
promouvoir le développement dans le respect de l’équité
sociale et ont pris l’engagement d’adhérer aux
objectifs concordants de bonne gouvernance, de croissance
économique durable et de cohésion sociale. Au prochain
Sommet qui se tiendra à Québec en 2001, les leaders de l’hémisphère
devraient étudier des moyens d’utiliser le mécanisme des
TIC pour brancher les citoyens des Amériques et pour
concrétiser l’engagement pris d’adopter des valeurs
communes et des objectifs collectifs.
II. Créer de nouvelles connexions
La Connectivité n’est pas une fin en
soi; c’est un moyen d’assurer le développement humain
mais ce n’est pas la panacée universelle. Apporter un
soutien à un programme de Connectivité ne signifie pas qu’il
faille abandonner les objectifs de développement plus
fondamentaux, ni négliger d’aider ceux qui ont des
difficultés à pourvoir à leurs propres besoins et à ceux
de leur famille sans satisfaire d’abord leurs besoins les
plus urgents. Cependant, les gouvernements et les citoyens
des Amériques ne sont pas confrontés à un simple choix
où tout est à prendre ou à laisser. Un engagement en
faveur du développement peut et doit englober non seulement
les efforts destinés à satisfaire les besoins fondamentaux,
mais aussi veiller à ce que les bienfaits des technologies
nouvelles soient plus largement partagés et que les
possibilités de participer aux économies basées sur le
savoir soient élargies. Adopter une vision plus étroite
risquerait d’interdire aux exclus la possibilité d’être
intégrés au grand courant économique, politique et
social.
La Connectivité offre de nouvelles
façons d’accéder à l’information et de la partager;
elle crée des partenariats entre les secteurs privé et
public et offre de plus larges possibilités d’acquisition
de compétences médiatiques. La Connectivité permettrait
de créer un nouveau programme démocratique - un véhicule
de participation démocratique utilisant la technologie pour
mobiliser les citoyens d’une manière fondamentalement
différente.
Les organismes et ministères
gouvernementaux à tous les niveaux ont la possibilité d’assurer
une prestation plus efficiente et plus économique de leurs
services. De leur côté, les TIC peuvent également
contribuer à favoriser la transparence et à accroître la
responsabilisation des gouvernements grâce à l’établissement
de liens plus directs avec les citoyens. Ces connexions
nouvelles permettront d’accroître la capacité
interactive des organismes publics en aidant les
gouvernements à fournir les services dont le public a
besoin et en renforçant les possibilités de dialogues
constructifs avec les utilisateurs au sujet des
améliorations. En offrant un accès équitable et peu
coûteux aux applications, à la formation, au matériel de
TIC, et en créant un contexte réglementaire favorable, les
gouvernements, leurs partenaires et les citoyens des
Amériques pourront contribuer à promouvoir l’égalité d’accès
à un emploi valable, à une plus grande prospérité et à
des bénéfices collectifs. La Connectivité comporte deux
éléments importants : l’accès et le contenu.
Malgré la puissance d’intégration des
TIC qui permettent de créer de nouveaux réseaux privés et
publics, il ne sera pas possible de répondre entièrement
aux besoins des citoyens des Amériques sans développer
parallèlement les systèmes et les services de base de la
région. Il faut que nous continuions à développer l’infrastructure
physique de la région et en particulier, à appuyer le
développement de systèmes de télécommunications modernes,
ainsi que des infrastructures éducatives, juridiques et
réglementaires.
Dans l’hémisphère, l’infrastructure
des TIC varie d’un pays à l’autre. Dans les pays où
elle est limitée, il serait peut-être préférable de
passer sans transition à l’utilisation des technologies
nouvelles. Les pays qui ne sont pas encombrés par des
systèmes existants pourraient investir dans les
technologies des transmissions sans fil au lieu de mettre en
service des infrastructures terrestres / basées au sol. Les
pays qui réussissent à exploiter le potentiel d’une
économie de l’information de plus en plus importante
pourraient espérer éliminer les obstacles conventionnels
au développement des infrastructures, poursuivre plus
efficacement l’atteinte de leurs objectifs en matière de
développement, notamment dans le domaine de la santé, de l’hygiène
et de l’éducation, et profiter de la croissance du
commerce électronique et de la dépendance de tous les
secteurs de l’économie mondiale à l’égard des TIC.
Il y a différentes façons de créer un
environnement basé sur la Connectivité. Pour décider de
celle qu’il convient le mieux, il faut tenir compte de la
diversité des langues, des histoires et des cultures de
notre région et favoriser l’inclusion de ces éléments
divers dans notre corpus commun de connaissances qui croît
sans cesse. Dans une économie fondée sur la connaissance,
une approche dynamique au développement du contenu qui
serait axée sur des domaines tels que l’éducation, la
formation professionnelle et le développement et la
préservation du savoir traditionnel et local, pourrait
aider les individus à participer plus activement à la vie
de leurs collectivités au lieu de se contenter d’être
les observateurs passifs d’un système technologique.
La Connectivité favorise l’inclusion
et combat les inégalités. Grâce à sa capacité d’intégration,
elle est un moyen naturel d’assurer l’inclusion de
collectivités éloignées et marginalisées ainsi que
celles de groupes traditionnellement désenchantés - les
femmes, les enfants et les jeunes, les peuples autochtones,
les personnes handicapées - autant de bénéficiaires
potentiels d’un plus large accès à une société de l’information
fondée sur les principes de la libre circulation de l’information,
de tolérance mutuelle et de respect de la diversité.
III. Un engagement politique en faveur de
la Connectivité
Au plan des idées, un programme de
Connectivité est un moyen de faciliter l’évolution de la
communauté des Amériques en tant qu’espace politique,
économique et social. La capacité de la Connectivité d’effacer
cette distance et de réduire l’isolement devrait être
soulignée dans ce contexte car elle constitue un moyen
pratique de rapprochement entre les peuples d’un vaste
hémisphère. Au plan politique, les leaders de l’hémisphère
pourraient donner leur aval aux principes et aux principaux
objectifs de la Connectivité soit dans le cadre de la
déclaration clôturant le Sommet ou dans une déclaration
distincte sur la Connectivité pour les Amériques.
Cette déclaration devrait affirmer en
premier lieu l’existence d’un engagement commun en
faveur de la démocratie, du développement culturel et
social, de l’intégration économique et du rôle de la
Connectivité comme moyen d’atteindre ces objectifs. Ce
principe devrait être fondé sur l’acceptation du fait
que l’accès à la connaissance et à l’information est
fondamental dans une société démocratique et prospère.
En outre, il faudrait indiquer clairement que dans des
systèmes politiques, sociaux et économiques de plus en
plus intégrés, interconnectés et interdépendants,
promouvoir le développement de sociétés fondées sur le
savoir est la clé du progrès et de la prospérité.
Deuxièmement, une grande partie du
succès d’un programme de Connectivité dépend de l’établissement
de partenariats efficaces entre les participants de la
société d’information. Il importe que nous
reconnaissions le rôle déterminant que devrait jouer le
secteur privé. Les institutions financières
internationales auront également une part importante à
prendre dans le développement de la Connectivité en
adoptant de nouvelles stratégies destinées à aider les
groupes et les régions marginalisés à se rallier à l’économie
mondiale, et en reventilant les investissements convenant à
l’économie du savoir. Dans la Déclaration, il
conviendrait de déterminer en priorité quelles sont les
bases de ressources financières viables et fiables. La
recherche des fonds nécessaires à l’accès aux TIC devra
être intégrée aux politiques des organismes nationaux et
internationaux.
La Déclaration devrait également
promouvoir une nouvelle stratégie d’encouragement de l’innovation
et du progrès dans le domaine technique. On devrait
favoriser l’établissement de nouveaux partenariats entre
les riches comme entre les pauvres avec la participation de
l’industrie, du gouvernement et des milieux universitaires.
Il faudra que les pays en développement affirment leur
volonté politique de promouvoir la science et la
technologie de façon qu’à leur tour, les sociétés de
haute technologie internationales soient encouragées à
accroître leur coopération technique avec ces pays et à
continuer à développer des services de télécommunication
et des applications logicielles locales et régionales dans
l’hémisphère.
Quatrièmement, la Déclaration devrait
souligner la nécessité pour les gouvernements nationaux de
prendre l’initiative de créer l’environnement politique
et réglementaire habilitant approprié, (c.-à-d. un
environnement juste, transparent et prévisible), stimuler
la concurrence, l’innovation et les investissements tout
en maintenant l’équilibre entre l’intérêt du public
et les besoins du secteur privé Pour cela, il faudra que
les gouvernements continuent à privilégier les réformes
économiques, la gestion macroéconomique, la fourniture de
réseaux d’information, l’établissement d’un
environnement ouvert pour les systèmes de
télécommunications, des infrastructures juridiques solides,
une approche cohérente au régime fiscal des entreprises, y
compris le commerce électronique, la promotion du
cyberservice, l’accessibilité aux services
gouvernementaux pour les citoyens et une évaluation
rigoureuse des projets de développement directement ou
indirectement axés sur l’accès universel.
Enfin, suite à leur déclaration/énoncé
sur la Connectivité, il faudra également que les leaders
envisagent un suivi du projet de Connectivité après le
Sommet aux Amériques ainsi que les moyens de concrétiser
de manière permanente l’engagement politique pris par eux.
Ce suivi devrait être fondé sur les mesures pratiques
destinées à encourager l’expression d’idées nouvelles
et de nouveaux moyens de résoudre les problèmes
traditionnels, en passant outre aux obstacles qui ont
entravé la sécurité humaine et la croissance économique.
IV. Place de la Connectivité dans l’ordre
du jour du Sommet
À la suite des Sommets des Amériques à
Miami et à Santiago, les leaders des Amériques ont
approuvé les déclarations et les plans d’action qui
soulignaient l’importance du renforcement de notre
engagement collectif en faveur de la démocratie et des
droits de la personne, de la libéralisation du commerce et
de l’intégration économique, et de faire une plus large
place au règlement des problèmes sociaux. Au Sommet des
Amériques de 2001, les leaders de l’hémisphère ont l’intention
de promouvoir la poursuite de ces objectifs et d’affirmer
l’engagement pris en faveur des processus de
fonctionnement du Sommet. Un programme de Connectivité est
un puissant moyen de soutenir les activités permanentes et
les initiatives nouvelles. Les quelques exemples suivants
montrent comment une utilisation novatrice des TIC pourrait
servir à intégrer l’atteinte des objectifs communs de la
communauté hémisphérique :
Renforcement des principes démocratiques
Notre engagement collectif en faveur des
principes démocratiques, des droits de la personne et de la
règle de droit est l’élément fondamental du processus
du Sommet des Amériques et devrait inspirer les efforts
constants que nous déployons pour donner une base durable
à l’intégration hémisphérique. Ce sont leurs membres
et leur capacité d’accéder et de créaction dans le
domaine du savoir qui permettront aux nations de renforcer
les processus et les institutions démocratiques et d’exercer
un pouvoir politique légitime. Pour les citoyens, la
Connectivité est directement liée au renforcement des
infrastructures démocratiques régionales et nationales. Un
programme de Connectivité permettrait d’atteindre les
objectifs suivants :
- créer des sites-portail nationaux et régionaux pour
l’échange d’information/établir un répertoire et
partager les meilleures pratiques en matière de
gouvernance
- promouvoir la prestation efficiente des services
gouvernementaux, accroître l’interaction entre les
gouvernements et les citoyens et améliorer du même
coup la transparence des services gouvernementaux
(circuits du gouvernement)
- établir un accès direct aux lignes directrices/pratiques
exemplaires en matière de mécanismes électoraux
- renforcer la capacité d’intervention des
institutions qui s’occupent des femmes, des enfants,
des Autochtones grâce à des liens d’accès et à des
sites web
- donner des directives aux secteurs responsables de la
sécurité en ce qui concerne les TIC et la criminalité
cybernétique (ministres de la Justice pour le
cybercrime, CICAD pour le blanchiment d’argent,
Institut interaméricain de l’enfance pour l’exploitation
des enfants)
- incorporer les technologies nouvelles dans un plan d’action
pour le secteur de la sécurité
- établir des liens entre les niveaux de la société
civile des processus locaux, nationaux et
interaméricains / échanges d’information en ligne
- promouvoir la confiance et les mesures de renforcement
de la sécurité, ainsi que la transparence régionale
sur le plan de la sécurité.
Promotion de la prospérité
Dans l’économie mondiale, l’inégalité
d’accès à la technologie de l’information et des
communications créera un écart de plus en plus grand entre
les riches et les pauvres. Assurer un accès équitable et d’un
coût raisonnable aux TIC est la meilleure façon pour les
pays en développement d’exploiter leur potentiel
économique et de s’intégrer à l’économie mondiale
fondée sur le savoir. Un programme de Connectivité
permettrait de :
- promouvoir la coopération dans le domaine des
pratiques exemplaires pour le développement du commerce
électronique
- appuyer les programmes d’aide technique dans le
secteur commercial
- encourager les nouvelles activités de partenariat
afin d’éliminer les disparités économiques et les
inégalités en matière d’accès - parmi les
activités possibles : depuis des programmes de
recherches spécialisées jusqu’à des programmes d’aide
de grande envergure sous forme de subventions, de prêts
et d’assistance technique
- renforcer les programmes de secours en cas de
catastrophe et les programmes d’étude du changement
climatique régional grâce aux TIC
- partager les pratiques exemplaires entre nos divers
secteurs du travail (réunion des ministres du Travail)
- renforcer les réseaux existants de compétences et
créer de nouvelles bases de ressources grâce à des
programmes de formation et au suivi des entrepreneurs en
TIC dans les Amériques / création d’emplois
- fournir les moyens d’établir de nouveaux codes de
bonne conduite librement consentis pour les industries
touchées par les TIC (commerce électronique,
télécommunications)
- poursuivre les recherches sur le développement des
infrastructures de télécommunications, la technologie
de transmissions sans fil, la technologie des satellites
et l’application de ces recherches dans les régions
en développement
- accroître la coopération dans le domaine du
développement des infrastructures de
télécommunications et de la réglementation
- entreprendre la création d’un environnement
politique et réglementaire approprié (libéralisation
du marché des services de télécommunications) afin de
promouvoir un accès équitable, à coût raisonnable
Réalisation du potentiel humain
En prenant une part active à l’intégration
des institutions et les organisations sur le plan local,
national et régional, et en assurant une interaction avec
elles, la Connectivité dans l’hémisphère permettra aux
citoyens des Amériques de prendre le contrôle de leur
destinée, de participer à l’amélioration de leur
qualité de vie et d’interagir directement avec des
fournisseurs de services sociaux. Les libertés
démocratiques, sociales et économiques sont indissociables.
Le soutien à la liberté économique facilitera l’atteinte
des objectifs démocratiques et sociaux. La Connectivité
contribuerait à l’amélioration des compétences et
favoriserait l’inclusion d’individus sous employés ou
au chômage. Un programme de Connectivité pourrait prendre
la forme suivante :
- promouvoir le téléenseignement
- permettre l’accès au même type d’information et
permettre aux individus concernés d’accéder à des
outils de perfectionnement des compétences qui
pourraient les aider à échapper au cercle vicieux de l’emploi
à horaire réduit
- promouvoir et fournir des possibilités de formation
et d’emploi des jeunes dans le secteur des TIC
- collaborer avec les ministères de l’Éducation à l’intégration
de la formation et de la pratique des TIC et des
systèmes d’études extrascolaires (réunion des
ministres de l’Éducation)
- accroître la coopération entre les secteurs de la
santé, l’OPS, en particulier en ce qui concerne l’utilisation
des TIC et la prévention et le contrôle des maladies (
télésanté)
- exploiter les possibilités de campagnes de promotion
de la santé offertes par les TIC (maladies liées à l’usage
du tabac, maladies infectieuses)
- utiliser diverses mesures pour répondre aux besoins
particuliers des femmes, des enfants, des Autochtones et
d’autres groupes vulnérables en intégrant l’accès
à la société / l’économie de l’information
- promouvoir les compétences locales, les connaissances
traditionnelles et la diversité culturelle
- établir des mesures pour faciliter une évaluation
critique du contenu des transmissions par les nouvelles
technologies
- offrir aux citoyens la possibilité d’acquérir des
compétences professionnelles et leur fournir les outils
nécessaires pour faciliter une éducation continue.