D�claration au Groupe de suivi du Sommet (GSS), M. Marc Lortie, Repr�sentant personnel du Premier ministre du Canada pour le Sommet des Am�riques

XVIIIe GSS, 7 avril, Washington

Votre Excellence, Monsieur le Secr�taire g�n�ral Gaviria, Mesdames et Messieurs les repr�sentants permanents, Monsieur l�Ambassadeur Peter Romero, Sous-secr�taire d��tat par int�rim, Mesdames et Messieurs les coordonnateurs nationaux et les repr�sentants des organisations r�gionales et des institutions financi�res internationales, des missions accr�dit�es et des gouvernements :

C�est avec grand plaisir que je me joins aujourd�hui au Groupe de suivi du Sommet (GSS) � l�occasion de sa 18e r�union. C�est pour moi un honneur de pr�sider cette r�union et les prochaines du Groupe, aux c�t�s du Chili et des �tats-Unis, les autres membres de la tro�ka du GSS, et en �troite collaboration avec tous les membres du GSS.

Bien que nouveau venu dans ce groupe, je suis heureux d�accueillir officiellement comme membre de la tro�ka l�ambassadeur Luis Lauredo, �galement repr�sentant permanent des �tats-Unis devant l�O�A. En qualit� de directeur g�n�ral du Sommet des Am�riques de 1994, l�ambassadeur Lauredo apporte une longue exp�rience qui, j�en suis s�r, facilitera notre coop�ration au cours de l�ann�e prochaine. Je me r�jouis que l�ambassadeur Peter Romero, sous-secr�taire d��tat par int�rim pour les affaires de l�h�misph�re soit aussi des n�tres. Nous pourrons �galement compter sur l�exp�rience et le soutien de l�ambassadeur Carlos Portales, coordonnateur national et repr�sentant permanent du Chili � l�O�A, qui est le membre le plus ancien de la tro�ka. Je souhaite adresser mes remerciements personnels au gouvernement du Chili, qui a rendu possible la visite de l�ambassadeur Juan Martabit, coordonnateur g�n�ral du Sommet des Am�riques de Santiago en 1998, que les membres de mon cabinet et moi-m�me avons ainsi pu consulter. La journ�e pass�e avec l�ambassadeur Martabit � �tudier la planification logistique et politique du Sommet de Santiago a �t� extr�mement productive. Sa synth�se approfondie des pr�paratifs nous aidera � profiter de l�exp�rience acquise par le Chili � la suite de l�organisation du Sommet de 1998. Le succ�s des Sommets de Miami et de Santiago suscite des attentes �lev�es pour le prochain.

Je tiens � remercier le Secr�taire g�n�ral Gaviria qui, � la t�te de l�Organisation, s�est employ� � faire de l�O�A un instrument efficace en faveur du processus du Sommet des Am�riques. Le soutien pr�cieux apport� au GSS par le Bureau de suivi du Sommet de l�OEA en t�moigne. Je souligne le r�le inestimable que joue le site web du Bureau en diffusant des informations utiles sur les r�unions et les �v�nements relatifs aux sommets. Le Comit� sp�cial de l�O�A sur la gestion des Sommets interam�ricains continue d�accomplir un travail important � cet �gard. Les r�unions publiques du Comit� sp�cial ont permis aux repr�sentants des pays d��changer des points de vue sur les th�mes inscrits � l�ordre du jour du GSS avec des responsables d�organisations internationales, des experts d�autres institutions et des repr�sentants de la soci�t� civile.

Avec l�examen des cinq mandats restants du Sommet de Santiago de 1998, nous entrons dans une nouvelle phase du processus d�organisation. Mais � un an du prochain Sommet des Am�riques, il nous reste du temps et des occasions pour progresser vers les objectifs fix�s � Santiago et � Miami. Au cours de l�ann�e prochaine, dans nos efforts communs pour r�diger la D�claration et le Plan d�action pour le Sommet des Am�riques de 2001, nous devrons rester vigilants pour continuer de remplir les engagements pris par les dirigeants � Santiago et � Miami. Ils resteront des points de r�f�rence importants pour les sommets futurs. � mesure que celui de Qu�bec se rapproche, non seulement nos concitoyens souhaiteront-ils conna�tre les nouvelles orientations d�cid�es par nos dirigeants, mais ils resteront attentifs aux progr�s accomplis par rapport aux engagements pr�c�dents.

Les initiatives finalement retenues � Santiago et que nous allons examiner aujourd�hui sont les suivantes : d�mocratie et droits de l�homme, march�s financiers, travailleurs migrants, enregistrement des titres de propri�t� et populations autochtones. Comme le montreront les rapports des coordonnateurs responsables, des progr�s sensibles ont �t� accomplis dans la mise en oeuvre de ces cinq initiatives. Nous attendons avec impatience de pouvoir en discuter et �changer nos points de vue sur les d�fis et les possibilit�s qui ont r�sult� des actions engag�es pour les r�aliser.

Depuis la 17e r�union du GSS, plusieurs r�unions minist�rielles se sont tenues et ont permis de faire progresser le programme de Santiago, notamment certaines initiatives abord�es aujourd�hui. Le 3 f�vrier, les ministres des Finances se sont retrouv�s � Mexico pour la troisi�me r�union des ministres des Finances de l�h�misph�re occidental. Les ministres ont alors �valu� les progr�s r�alis�s par rapport aux objectifs fix�s lors du Sommet de Santiago. Ils se sont �galement entendus sur une s�rie d�initiatives visant � r�soudre les probl�mes du blanchiment d�argent, de la corruption et de la fraude fiscale, ainsi qu�� am�liorer la gestion des entreprises. Le Canada sera heureux d�accueillir la quatri�me r�union des ministres des Finances de l�h�misph�re occidental � Toronto au d�but de 2001.

�galement en f�vrier, les ministres du Travail se sont r�unis � Washington pour assurer le suivi des d�cisions adopt�es dans la D�claration et le Plan d�action de la XIe conf�rence des ministres du Travail des Am�riques. Des discussions fructueuses se sont tenues sur les questions de la mondialisation et de la dimension sociale de la lib�ralisation du commerce, ainsi que sur la modernisation des minist�res du Travail, suite au mandat imparti lors du Sommet de 1998. La prochaine conf�rence des ministres du Travail des Am�riques se tiendra au Canada en 2001.

Du 1er au 3 mars, les ministres de la Justice se sont retrouv�s � l�occasion de la troisi�me r�union des ministres de la Justice ou des procureurs g�n�raux des Am�riques au Costa Rica. Les discussions ont port� sur cinq th�mes : la cybercriminalit�, l�extradition et l�entraide juridique, la politique ayant trait � la sant� dans les prisons et les �tablissements p�nitentiaires, la r�solution extrajudiciaire des conflits et le Centre d��tudes judiciaires pour les Am�riques. Les ministres sont convenus de choisir Santiago comme si�ge du Centre d��tudes judiciaires pour les Am�riques.

Ces entretiens au niveau minist�riel t�moignent de la priorit� accord�e par nos pays au dialogue au niveau le plus �lev� dans l�h�misph�re. Il convient de souligner qu�ils �taient tourn�s vers l�avenir et s�inscrivaient dans l�important contexte des pr�paratifs du prochain Sommet des Am�riques.

Pour ce qui est de l�avenir, une r�union des ministres et des hauts responsables de la promotion de la femme se d�roulera � Washington � la fin de mois. Il s�agit de la premi�re r�union de ce groupe de ministres et de responsables, et je suis convaincu qu�elle fournira des orientations constructives pour traiter efficacement les questions de l��galit� entre les sexes et des droits des femmes dans l�h�misph�re.

Du 4 au 6 juin, la XXXe Assembl�e g�n�rale de l�OEA se tiendra � Windsor, au Canada. Comme c�est d�sormais l�habitude, des entretiens priv�s entre les ministres des Affaires �trang�res auront lieu l�apr�s-midi du 4 juin. La s�ance de cette ann�e sera consacr�e aux th�mes fondamentaux du prochain Sommet des Am�riques � Qu�bec. �tant donn� le soutien et l�engagement de plus en plus forts de leurs institutions en faveur du processus lanc� par le Sommet des Am�riques, les dirigeants de la Banque interam�ricaine de d�veloppement (BID), de l�Organisation panam�ricaine de la sant� (OPS), de la Banque mondiale et de la Commission �conomique pour l�Am�rique latine et les Cara�bes des Nations Unies (C�PALC) ont �t� invit�s � participer � ces discussions priv�es, aux c�t�s des ministres des Affaires �trang�res et du Secr�taire g�n�ral de l�O�A. Il est indispensable de renforcer la coop�ration qu�apportent d�j� ces organisations au processus du Sommet, au plan de l��laboration et de la mise en oeuvre des priorit�s, si l�on veut que le syst�me interam�ricain soit v�ritablement int�gr� et coh�rent.

Concernant l�importance de relations bas�es sur la collaboration, j�attire �galement l�attention des repr�sentants sur la r�union tr�s fructueuse de parlementaires de toutes les r�gions des Am�riques qui s�est tenue la semaine derni�re � Washington. C�est une initiative importante qui s�inscrit dans le contexte de notre effort collectif pour consolider les institutions d�mocratiques et sensibiliser davantage les l�gislateurs nationaux au programme de l�h�misph�re. Les liens cr��s par un Forum interparlementaire des Am�riques favoriseront la mise en commun de l�information, de l�exp�rience et des bonnes pratiques � l��chelon l�gislatif de nos gouvernements nationaux. Le Canada est heureux d�avoir �t� retenu pour accueillir la r�union inaugurale de ce forum en f�vrier 2001.

Alors que nous nous appr�tons � aborder les cinq initiatives de Santiago, j�invite les repr�sentants � ne pas oublier notre troisi�me s�ance pl�ni�re, cet apr�s-midi, qui sera consacr�e aux pr�paratifs du prochain sommet. Un programme de travail charg� nous attend. Les n�gociations sur le prochain Sommet des Am�riques vont d�buter, et nous devons pr�parer, � l�intention de nos dirigeants, une D�claration et un Plan d�action coh�rents qui traduisent les d�fis collectifs que devra relever notre h�misph�re � l�aube de ce nouveau mill�naire. Notre t�che consiste � traiter les difficult�s sociales, �conomiques et politiques que rencontrent les peuples des Am�riques afin d�aboutir � des r�sultats tangibles. La n�cessit� de promouvoir l�int�gration de l�h�misph�re au b�n�fice de nos concitoyens sera au coeur de notre r�flexion.

Je sais que vous garderez ces d�fis � l�esprit dans nos travaux d�aujourd�hui, � savoir l�examen des initiatives pendant les trois d�bats en s�ance pl�ni�re et vos discussions moins formelles � l�occasion du d�jeuner.

[SIRG/2000/XVIII/tracker.htm][SIRG/2000/XVIII/tracker.htm]